Examen ophtalmique

Rédigé le 02/02/2015
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1. L’interrogatoire : toujours minutieux, il recherche :
- Les antécédents ophtalmologiques personnels et familiaux (glaucome?)
- La nature de l’agent traumatisant
- L’acuité visuelle (baisse brutale, totale), les signes fonctionnels (douleur …)
- Les signes évocateurs de maladie de Horton ou d’AVC en voie de constitution


2. L’inspection
- Recherche des anomalies palpébrales
- Les globes oculaires sont examinés dans les différentes positions du regard
- Les réflexes photos motrices directes et consensuelles sont notées


3. Fonctions visuelles :
- L’acuité visuelle est évaluée en occluant correctement l’oeil non examiné
- Recherche d’une diplopie : monoculaire ou binoculaire
- Le champ visuel : grossièrement évalué par confrontation des champs visuels
du patient et de l’examinateur


4. Examen oculaire :

après anesthésie de contact Oxybuprocaine ( Cebesine®)
· Examen oculaire de face
· L’examen oculaire de profil met mieux en évidence l’aspect bombé de
la cornée et permet d’évaluer la profondeur et la transparence de la chambre
antérieure.
· Evaluation bi digitale du tonus oculaire à travers la paupière
supérieure : le malade regardant vers le bas, la face palmaire des deux index est

posée en regard de la partie supérieure du globe oculaire, qui se laisse déprimer
légèrement (à comparer avec l’oeil controlatéral).
· Test à la fluorescéine : après instillation, on observe l’oeil en lumière
bleue : aspect jaune si ulcère et kératite importante ; apparaît vert en lumière
blanche.
En cas de plaie transfixiante de cornée, le film jaune de fluo est lavé par le flux
de l’humeur aqueuse (c’est l’effet SEIDEL).
· L’anesthésie de contact ne doit être utilisée que de façon ponctuelle et
ne doit jamais être prescrite à la sortie du patient (risque de kératite
neuroparalytique en cas d’utilisation prolongée).